Mohammad El Halabi, collaborateur de World Vision Jérusalem, Cisjordanie, Gaza, continue de plaider non coupable à toutes les accusations portées contre lui. Il bénéficie de la présomption d'innocence jusqu'à preuve du contraire. Aucune preuve n'a été présentée World Vision pour confirmer les accusations portées contre Mohammad El Halabi.
En 2017, World Vision a réalisé un audit approfondi et complet de ses projets. Celui-ci comprend notamment une enquête médico-légale menée par une société d'audit internationale renommée. Celle-ci n'a à ce jour trouvé aucune preuve du détournement de l World Vision vers le Hamas.
L'examen d'éventuelles preuves permettrait d'identifier et de combler d'éventuelles lacunes dans le système de contrôle. World Vision condamne fermement toute utilisation abusive de l'argent de l'aide, ainsi que toute forme de terrorisme ou de soutien à ces activités. Depuis plusieurs mois déjà World Vision a suspendu ses activités à Gaza. En maintenant une approche ouverte et transparente, World Vision s'efforce de contribuer au plus vite à une clarification rapide et complète des faits.
Les enfants sont ceux qui souffrent le plus
Le personnel de l'organisation reste profondément affecté et préoccupé par l'impact négatif sur les projets destinés aux enfants et à leurs familles à Gaza. Plus de 1,1 million de personnes dans la région dépendent de l'aide de la communauté internationale. De plus, de nombreux enfants ont besoin d'une aide psychosociale urgente.
World Vision apporte une aide humanitaire dans des régions et des pays particulièrement difficiles et dangereux. Nous nous concentrons toujours sur le bien-être des enfants. Il est tragique que cet incident jette une ombre sur le travail si important de lutte contre la pauvreté et l'injustice qui touchent des millions d'enfants dans le monde. Nous considérons qu'il est de notre devoir d'agir en toute transparence et avec respect envers la procédure judiciaire en cours, ce qui correspond également à nos valeurs en tant qu'organisation humanitaire chrétienne.
Dans l'environnement du procès, qui s'est d'abord déroulé à huis clos, les réactions et les recherches sont multiples. Le Deutschlandfunk, par exemple, a publié un rapport de fond détaillé qui met en lumière la complexité et la dimension politique de la situation. Le 6 décembre 2016, le studio de l'ARD à Tel Aviv a également publié le reportage radio de Peter Kapern.