World Vision soutient la formation de jeunes agriculteurs dans le sud-ouest du Zimbabwe.
Au centre de formation agricole Ebenezer au Zimbabwe, les jeunes agriculteurs apprennent tout ce qu'il faut savoir sur l'agriculture et se créent ainsi des perspectives d'avenir qui profiteront à long terme à tout le pays.
Au cours de la dernière décennie, le Zimbabwe a été durement frappé par une mauvaise gestion et une inflation gigantesque, précédées d'une véritable pandémie de SIDA. Mais après la réforme monétaire de 2009, l'économie du pays se redresse à vue d'œil. La jeune génération âgée de 15 à 25 ans, qui représente plus de 40 pour cent de la population, regarde vers l'avenir et a soif de travail et de revenus. Les meilleures intentions, qui ne servent à rien sur le marché du travail sans éducation et formation.
Une chance pour un avenir meilleur
C'est dans ce contexte que World Vision Suisse soutient la formation de jeunes agriculteurs dans le sud-ouest du Zimbabwe. Pendant deux ans, ils suivent une formation pratique et théorique au centre de formation agricole Ebenezer à Natisa, au sud du parc national de Matobo. Outre des thèmes agricoles comme l'élevage de poulets et de petits animaux, l'irrigation et l'agriculture organique, le programme comprend également des formations commerciales. Thabani, 20 ans, diplômé de l'école secondaire, dit qu'auparavant, il avait toujours pensé que l'agriculture était réservée aux personnes âgées et sans formation. Maintenant, il a appris et découvert qu'il est possible de gagner de l'argent sur ses propres terres et de bien nourrir sa famille. Joyce Nxumalo, coordinatrice d'un autre projet pour les jeunes à Mawabeni, évoque le changement positif des jeunes ayant quitté l'école lorsqu'ils ont trouvé une place d'apprentissage. La soif de formation est grande et les jeunes sont très désireux de tout donner.
Priorité accrue à l'éducation et à la formation
L'étude mondiale de l'UNICEF sur les jeunes et les enfants, publiée en avril, confirme également l'importance de ce point en exhortant expressément les responsables de tous les pays à accorder une priorité accrue à l'éducation des jeunes. Sans une jeunesse éduquée, aucun pays ne pourra envisager un avenir plein d'espoir. En septembre, je visiterai à nouveau les projets et je me réjouis d'ores et déjà de lire les rapports de réussite des deux programmes.
