En collaboration avec des partenaires World Vision apporte une aide d'urgence et en cas de catastrophe dans les camps de réfugiés des pays voisins de la Syrie.
Les médias en parlent en permanence et la population locale est très touchée. Nombreux sont ceux qui souhaiteraient participer à l'aide d'urgence sur la route des Balkans - mais le travail sur place est également important. World Vision met actuellement tout en œuvre pour développer l'aide en Syrie et dans les pays environnants et pour faire avancer d'autres projets.
Aide pour les personnes sur place
Depuis le début de la guerre, World Vision apporte une aide d'urgence et en cas de catastrophe au Liban, en Jordanie, en Irak et en Syrie même. L'organisation d'aide à l'enfance a pour approche d'aider les personnes sur place, car personne ne quitte volontairement son pays, sa famille et ses amis. Le voyage vers les pays européens est dangereux pour les réfugiés et leur arrivée est souvent incertaine.
L'aide sur place vise à éviter la fuite à un maximum de personnes, à les soutenir dans leur situation temporaire et à permettre la survie des différents groupes de population concernés. Jusqu'à présent, World Vision a ainsi pu soutenir plus de 1,8 million de personnes en leur offrant par exemple des bons alimentaires, des zones de protection pour les enfants et une amélioration significative des installations sanitaires dans les camps de réfugiés. La collaboration avec d'importants services de coordination locaux permet de s'assurer que les biens de secours sont distribués efficacement et que personne ne profite deux fois de l'aide. En Jordanie et au Liban, c'est le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) qui joue ce rôle.
Des choses essentielles à la survie manquent
Depuis le début de la crise,World Vision Suisse a investi plus de 20 millions de francs dans les projets sur place - dont 12 millions de francs rien que cette année. World Vision International a investi 120 millions de francs. Un chiffre imposant, mais qui est loin d'être suffisant. Dans la crise syrienne, les moyens manquent désormais pour fournir même les choses les plus élémentaires pour la survie - par exemple des aliments, de l'eau potable ou une aide médicale. Le PAM, le Programme alimentaire mondial de l'ONU, s'est vu contraint il y a environ deux mois de réduire considérablement l'attribution de bons alimentaires au Liban, étant donné qu'à peine 25 % de l'aide nécessaire a pu être obtenue. Actuellement, une personne ne reçoit que 13,50 dollars par mois ( !) pour la nourriture.
Il est donc d'autant plus important de continuer à s'engager sur le long terme sur le terrain.