Dimanche, on pensera à nouveau aux meilleures mamans du monde. Mais malheureusement, toutes les mères ne peuvent pas accompagner leurs enfants sans souci vers un avenir sûr.
Bien sûr, sa propre maman est la meilleure - pour moi aussi. Elle s'est occupée de moi dès mon plus jeune âge, a veillé à ce que je ne rate pas l'école et à ce que j'aie toujours quelque chose à manger le matin, à midi et le soir. Grâce à son aide, j'ai réussi à voler de mes propres ailes. Merci maman. Tu es la meilleure !
Malheureusement, tous les enfants du monde n'ont pas la chance de grandir dans un environnement bien protégé, où les mères peuvent accompagner leurs enfants sans souci. Je pense ici aux mères de la région du Sahel. Très préoccupées par la santé de leurs enfants, elles vivent au jour le jour. Beaucoup d'entre elles ne savent pas encore ce qu'elles pourront donner à manger à leurs enfants demain.
Quel sentiment cela peut-il être de devoir dire à l'enfant affamé : "Je ne peux pas apaiser ta faim". Quel déchirement cela doit être de devoir assister, impuissant, à la maladie et à la mort de ses enfants. De nombreuses femmes se sacrifient, se privent et se torturent. Affaiblies physiquement, elles sont elles-mêmes sujettes aux maladies. Ce n'est pas étonnant, car au Sahel, plus de 15 millions de personnes sont actuellement touchées par les conséquences aiguës de la sécheresse et, selon les données de l'ONU, près d'un million d'enfants souffrent de malnutrition sévère.
Cette année, à l'occasion de la fête des mères, je veux aussi avoir une pensée pour les mères en Afrique et leur dire "merci". Vous êtes aussi les meilleures mamans du monde pour vos enfants. Que votre détresse soit soulagée et que vos enfants puissent grandir dans un avenir meilleur.
